Où suis-je ? (PV garçOn)

Elle le sOurit et prit sa main pOur monter. Une fOis bien à l'aise, elle regarda le paysage.

C'est très beau. COnstata-t-elle, ravie.

Elle tremblait, un peu effrayée... Une première à dOs de dragOn ! Elle avait beau être très cOurageuse et tOut ça, elle avait un peu peur...

Elle n'hésita pas une secOnde, et sauta dans ses bras.

Merci !

Elle lui sOurit avec enthOusiasme et fit Onduler ses lOngs cheveux dans sOn dOs. Elle en était très fière, et n'hésitait pas à le mOntrer. Elle fixa quelques instants le garçOn dans les yeux avant de détOurner le regard et de demander :

Où va-t-On à présent ?

A vrai dire, je n'en ai aucune idée.

Elle haussa les épaules et ferma les paupières. Perdue dans ce mOnde nOuveau dOnt elle ne savait rien, elle se trOuvait dans l'incapacité de chOisir ce qu'elle ferait même dans un futur prOche. Même si elle cOmmençait à se pOser des questiOns. Sur les hOmmes, sur ce qu'elle ignOrait, et sur la vie en général.

Elle s'avisa sOudain que son estOmac était à la tOrture depuis plus de deux jOurs.

POurait-On trOuver un endrOit Où manger ?

Elle hOcha letête et plaça sOn illustre main dans la sienne. Il était pOli, en plus de tOut le reste ! VOilà un jeune hOmme charmant !

Elle s'installa d'un mOuvement gracieux en lui sOuriant.

Merci beaucOup.

Cet endrOit lui rappelait sOn mOnde. Même brOuhaha dans la pièce, même genre d'Odeurs qui venaient lui chatOuiller les narines...

Elle le regarda un instant en se demandant si il avait déja entendu parler des femmes cOmme elle. Les Inquisitrices étant les plus puissantes persOnnalités à Hartland, y-en avait-il déjà eu ailleurs ? VOilà une questiOn qu'elle n'aurait jamais sOngé se pOser un jOur. Elle hésitait à demander, pOur ne pas passer pOur fOlle devant cet hOmme, qui lui avait fait beaucOup d'effet...

En réalité, je viens de très lOin. Et je me demandais s'il y avait ici comme chez mOi des Inquisitrices...

Elle n'ajOuta pas qu'elle même en faisait partie, et encOre mOins qu'elle était leur chef ! Qui sait, peut-être aurait-il eu à l'égard de la Mère une attitude (courrante mais hOrriblement blessante) plus frOide, glaciale cOmme tout le mOnde lOrsqu'ils apprenaient sOn titre. N'ayant jamais eu de cOntacts avec un hOmme, elle ne pOuvait imaginer quelle serait sa réactiOn. Il pOuvait tOut autant ne pas s'y intéresser que l'envOyer au bûcher pOur sOrcellerie... Elle ne s'y méprenait pas : sOn pOuvOir était, bien qu'ayant trait à l'amOur, de la magie pure. Et elle aurait bien du mal à accepter qu'il la rejette pOur cela.

Ce n'est rien. Ca n'est pas impOrtant.

Elle s'en dOutait à vrai dire, et cela ne l'étOnnait pas vraiment qu'il l'ignOre.

Elle prit une teinte rOse assez évOcatrice et murmura :

Il ne dOit pas y en avOir dans ce mOnde j'imagine