Où suis-je ? (PV garçOn)

Elle fut surprise lorsqu'un bruit légèrement langOureux traça sOn chemin dans sa gOrge pOur s'expOser au mOnde. Elle ignOrait la nOtion de plaisir, et la décOuvrir était des plus agréables. SOn cOrps se cabra lOrsqu'elle le sentit l'embrasser de plus en plus bas.

Un frissOn la parcOurut alOrs qu'il pOursuivait.

C'est bOn... murmura-t-elle simplement

Elle passa la main sur ses cheveux en l'ancOurageant à pOursuivre. Tant de sensatiOns...

C'est quOi plus lOin ?

TOut à fait incOncevable qu'il existât quelque chOse de mieux ! Déjà tant de plaisir dans quelques cOntacts physiques ! Elle fut tOut de même surprise de rOugir en le vOyant presque nu au dessus d'elle. Sa dOuce chevelure gris clair lui cOnférait à la fOis un air angélique, pur et sans taches, mais aussi un petit je ne sais quOi de magique. SOn regard bleu gris crOisa celui d'Ayaté, et alOrs elle cOmprit ce qu'était le désir. Ou peut-être était-ce autre chOse ? Oh, elle n'arrivait pas à mettre un nOm sur cela... Presque pas instinct, ses dOigts prirent d'assaut le dOs de l'hOmme, suivant la cOlOnne vertebrale sur tOute sa lOngueur, avant de s'arrêter au niveau des OmOplates. POussée tOujOurs par sOn intuitiOn, elle lui vOla dOucement un baiser, gOûtant une fOis encOre à ce parfum sucré et si attirant qui l'appelait à recOmmencer sans cesse. De façOn incOmpréhensible, elle était un peu gênée de se retrOuver en sOus vêtements devant lui, enfin, en dessOus de lui, et pensa un instant que peut-être la lingerie fine, blanche, lui pOserait un prOblème. Après tOut elle ne cOmprenait rien à ces cOnventiOns que l'humanité avait établies sans l'en avertir.
Une idée lui traversa la tête. AujOurd'hui, elle avait dix neuf ans... Et sa mère avait prédit, lOrsqu'elle était petite, qu'elle aurait des expériences fOlles dOnt elle n'aurais jamais Osé rêver, et ce à partir de la nuit de ses 19 ans. L'heure d'apprendre la vie semblait avOir sOnné. Revenant de ses pensées vers lui, elle murmura quelques mOts qui la firent frémir intérieurement.

Apprends mOi ce que j'ignOre...

SOn regard d'ange lui adressait une supplique silencieuse, mais presque palpable dans l'air. Elle savait maintenant, Oui, elle savait de quOi il s'agissait. Ces histOires qu'elle prenait pOur fables distrayantes mais sans valeur réaliste l'étaient peut être plus que tOut le reste. Mais elle n'Osait se l'avOuer encOre. Elle n'était pas prête à regarder la vérité en face. Ainsi allait-elle plutÔt l'experimenter.

Elle bOuillOnnait cOrpOrellement, et s'étOnnait elle-même lOrsqu'elle entendait un bruit de plaisir qui semblait émaner d'elle. Mettant l'appréhensiOn qu'elle ressentait sur le cOmpte de sa nudité, elle appréciait chaque instant Où ces mains expertes parcOuraient son cOrps pur et vierge de tout hOmme. Avec quelques hésitatiOns, elle entreprit de le caresser également, vOulant lui prOcurer les mêmes chOses que ce qu'il lui Offrait. Elle appréciait sa prévenance et sa lenteur, qui lui permettaient d'être à l'aise pOur se première nuit passée avec un hOmme, et dissipait quelque peu la peur de l'incOnnu qui lui tenaillait les chairs.

"sa va aller ?

Il commença doucement a rentrer ses doigts dans l'apareille génital de la jeune fille, l'embrassant dans le cou par la même occasion.

Elle eut un faible cri de plaisir et murmura d'une vOix rendue sensuelle par les circOnstances :

On ne peut mieux...

Elle l'embrassa langOureusement en le collant tOut cOntre sOn cOrps devenu bOuillant de désir.

Ce cOntact humide, dOux et chaud à la fOis acheva de l'exciter, et elle se sentit de lui en plus pressée de pOursuivre. Sa peau de princesse, semblable à de la sOie blanche comme neige ajOutait à la pureté de sa persOnne, ce qui aurait pu éventuellement rendre la scène incOngrue, mais nOn, pas du tOut. En réalité, cela ne faisait que le rendre plus désirable, plus sensuelle. Elle l'ignOrait encOre, mais elle était extrêmement belle, sOn cOrps frÔlant la perfectiOn. Elle frémit en sentant qu'il n'allait pas s'arrêter là, et décida de rester passive, féline jusqu'au bOut des Ongles, ce qu'il semblait aimer. Plus tard, quand tOut cela lui serait moins étranger, elle pOurrait être plus active. Plus tard seulement.

Elle faillit crier de surprise alOrs qu'elle se fOndait d'un cOup dans la masse infOrme du plaisir qui la submergeait... Il savait ce qu'il faisait, mais pOur elle, ce mOnde nOuveau était aussi effrayant que plaisant, et elle se laissa aller à passer délicatement une main dans ses cheveux, cOmme pOur indiquer sOn cOntentement. Son cOrps se cabrait légèrement sOus cette dOuce impulsiOn que lui dOnnaient ses chairs brûlantes.

Elle sentit ses mamelOns se raidir sOus l'impact impitOyable du désir, et gémit alors que la chaleur des actiOns de l'hOmme sur sa persOnne se diffusait partOut, la rendant de plus en plus câline et anxieuse à la fOis. Oh, cOmme elle aimat cela... Sans s'en rendre vraiment cOmpte, elle libéra une nOuvelle facette de sOn pOuvOir, qui allait décupler leurs sensatiOns à eux deux. L'amOur cOmporte sOuvent le sexe, et elle était ravie de l'apprendre.

Elle ne put résister à l'envie de laisser sOn regarde cOuler dans le sien tOut en lui dOnnant un baiser passiOnné. Ce léger parfum salé sur ces lèvres... Avait-elle vraiment ce genre de gOût ? Etrange cOmme elle le trOuvait excitant.

Je désespérais que tu me le demandes...

Elle lui accOrda un sOurire un rien cOquin en lui caressant la peau des reins. Elle ne savait pas en quOi cela cOnsisterait, pas encOre, mais cela ne lui dOnnait que plus envie de pOursuivre. Mais, elle ajOuta d'une vOix avec un léger accent de timidité :

N'y vas pas trOp fOrt, s'il te plait...

Je n'ai jamais rien fait de semblable, je te rassure. affirma-t-elle sur le même tOn.

Elle eut alOrs un instant le lOisir d'Observer la principale différence mOrphOlOgique entre eux, et imagina ce qu'elle engendrerait... Quant à avOir mal, hé bien, tant pis.

Elle pOussa un gémissement plus puissant alOrs qu'il entrait en elle, et une larme cOula sur sa jOue : elle venait de perdre sa virginité avec quelques petites gOuttes de sang. Cela la bOuleversa, elle n'aurait jamais imaginé qu'un endrOit si dissimulé en elle puisse servir à quelque chOse. Et encOre mOins à lui faire un effet pareil. Une sOrte de crOisement entre le bOnheur et la dOuleur, si dur à expliquer Ou même à déterminer... Par autOmatisme incOnscient, ses cuisses s'écartèrent encOre d'avantage afin de faciliter la tâche de sOn amant. Elle l'accueillait en elle à bras Ouverts, les yeux grands Ouverts, se délectant de chaque reflet sur sa peau qu'elle avait sOudain envie de toucher, de lécher, peut être même de mOrdiller dOucement. Saisie d'une brusque impulsiOn, elle l'embrassa dans le cOu en caressant la peau nue, si tentatrice, de la pOinte de sa langue.