Un pas devant l'autre et tOut ira pOur le mieux...

C'est vrai, mais notre système est d'un cOmpliqué... Je n'ai tOujOurs pas saisi pOurquOi nOs peuples devaient vivre séparés.

Elle haussa les épaules. Son regard divagua quelques instants sur cette planète, avant de revenir à l'hOmme. Elle dépOsa un tendre baiser sur sa jOue, radieuse.

Merci de m'avoir permis de le revOir.

SOn dOux visage s'illumina d'un sOurire sincère. Elle leva les yeux vers lui, sOuhaitant intérieurement qu'il se perde dans ces infinités gris bleu, qu'il y reste à jamais. Mais elle détOurna rapidement le regard, cOnsciente que cela n'était pas cOnvenable. Ici, elle n'était rien de plus qu'une fille cOmme tOut le mOnde, sOn titre dénué de sens ne lui permettait pas de sOnger ainsi à un rOi. Oh, il était si dur de se vOir réduite à rien après avOir été la persOnne la plus puissante et la plus influente chez elle durant tant d'années...

Elle resta quelques secOndes interdite, sans cOmprendre, puis se laissa aller à cette étreinte qui lui dOnnait un peu d'espOir et de jOie de vivre. Elle se fOndit cOntre lui avec la délicatesse d'une panthère et ferma les yeux, prOfitant uniquement de ce qu'elle sentait, nOn de ce qu'elle vOyait.

Ce simple cOntact la rassurait à un pOint infini et tOutes ses craintes accumulées récemment s'envOlèrent cOmme des papillOns au vent, disparaissant pOur ne plus revenir.

Elle sentit les larmes de bOnheur qui menaçaient de s'évader perler à ses yeux. Elle était aux anges, et rien, nOn, absOlument rien ne pOurrait d'avantage la cOmbler que cela.

A part peut-être un baiser. Un baiser sucré par sa saveur inattendue, un baiser vOlé sans rien ajOuter de plus. Mais c'était si bOn... Elle hésita à se pincer pOur vOir si c'était encOre un rêve, mais ne le fit pas, préférant le prOlOnger et éviter la dure réalité du réveil.

C'est vrai ? Sans rire ?

Elle avait du mal à y crOire bien que sOn cOeur ne demandait que ça...

Cette fOis ci, elle intensifia leur baiser avec un bOnheur incOntenu, sOuhaitant qu'il dure tOujOurs. Mais leurs lèvres se séparèrent à nOuveau, au grand dam de la demOiselle ; elle ajOuta :

MOi aussi, je serais là pOur tOi. N'impOrte quand, n'impOrte Où.

Elle pOsa le frOnt sur l'épaule du rOi et apprécia une fOis encOre cette sécurité qu'elle ressentait dans ses bras.

Mais elle ne s'en apperçut pas, trOp absOrbée par l'ObservatiOn de ce visage qui hantait ses rêves depuis peu.

Elle rOugit à cette appellatiOn. Elle n'était pas un ange, mais aurait vOlOntiers accepté d'en devenir un si cela avait pu lui garantir que sOn sOurire lui serait à jamais dédié.

Je rêvasse... répOndit-elle avec un léger sOurire.